Qui est Mollah Nasreddine
Contes de Mollah Nasreddine

La Sagesse extravagante de Mollah Nasreddin
Le mollah Nasreddine, preuve qu’un islam satirique a existé.
Mollah Nasreddin — le philosophe monté à l’envers sur son âne
Aussi connu sous le nom de Nasreddin Hodja, ce personnage légendaire est la rockstar du folklore de tout l’Orient : Iran, Turquie, Asie centrale, monde arabe... et même des bibliothèques occidentales un peu curieuses.
Alors, Nasreddin, c’est qui ?
C’est un peu comme si Socrate et un clown avaient eu un enfant spirituel : mi-sage, mi-fou, toujours en train de semer des vérités dans le terreau de l’absurde. Son arme préférée ? L’humour. Et parfois une bonne dose de mauvaise foi très bien ficelée.
Il philosophe à coups de blagues, démonte les logiques avec un sourire, et retourne la réalité comme son turban. Ce qui ne l’empêche pas de dire des choses très sérieuses – mais sans jamais avoir l’air sérieux.
Exemple culte :
Un jour, on le voit chercher sa clé sous un lampadaire.
On lui dit : « Tu l’as perdue là ? »
Il répond : « Non, mais ici y’a de la lumière ! »
Logique. Inattaquable. Nasreddin, quoi.

On lui dit : « Tu l’as perdue là ? »
Il répond : « Non, mais ici y’a de la lumière ! »
Logique. Inattaquable. Nasreddin, quoi.
Né en 1208 à Hortu (Turquie), mort en 1284 à Akşehir (ou ailleurs, selon son humeur), ce maître du paradoxe a vécu plus d’une vie à travers des centaines d’histoires. Il est tantôt imam, tantôt juge, parfois simple villageois, parfois conseiller d’un sultan. Et toujours accompagné de son âne – qu’il monte souvent à l’envers, parce que pourquoi pas.
Nasreddin parle toutes les langues (ou presque) : turc, persan, arabe, grec, russe, serbo-croate, français… et même le langage universel du bon sens déguisé.
On lui prête des dialogues savoureux avec Tamerlan, des disputes cocasses avec sa femme Khadidja, et des réflexions profondes sur la vie, l’argent, les gens, Dieu, et parfois les poules.
Menteur sincère, naïf génial, idiot éclairé – il est tout ça à la fois.
Et surtout : il est toujours d’actualité. Peut-être même plus que jamais.


